Le mouvement "Hamas" a tenu l'administration américaine et son président Joe Biden en particulier, pleinement responsables du "massacre" commis par l'armée israélienne dans la nuit de dimanche dans la ville de Rafah.

Le mouvement a déclaré dans un communiqué : "Dans un crime de guerre horrible, l'armée d'occupation sioniste criminelle a commis un massacre sanglant contre les civils déplacés dans les tentes à l'ouest de la ville de Rafah ce soir, dans une zone densément peuplée par des centaines de milliers de déplacés. L'armée criminelle avait déclaré qu'il s'agissait d'une zone sûre, ce qui a entraîné la mort et la blessure de dizaines de citoyens, principalement des femmes et des enfants, dans un défi total, une mépris et une ignorance de la décision de la Cour internationale de Justice qui lui a demandé de cesser son agression contre Rafah."

Hamas a ajouté : "Nous tenons l'administration américaine et le président Biden en particulier pleinement responsables de ce massacre, que l'entité sioniste n'aurait pas commis sans le soutien américain et le feu vert pour envahir Rafah, malgré sa surpopulation de citoyens déplacés."

Le communiqué a poursuivi : "Nous exigeons l'application immédiate et urgente des décisions de la Cour internationale de Justice et la pression pour mettre fin à ce massacre et au massacre des civils innocents, enfants, femmes et personnes âgées."

"Hamas" a affirmé que "la communauté internationale, les Nations Unies et toutes les parties concernées sont urgemment appelées à agir pour arrêter la guerre d'extermination continue contre notre peuple depuis plus de sept mois, et à fournir une protection à notre peuple contre la machine de la mort et du terrorisme sioniste qui cherche à expulser notre peuple et à effacer sa cause nationale."

Des sources palestiniennes ont rapporté ce dimanche soir la mort d'au moins 40 personnes et des dizaines de blessés à la suite d'un bombardement israélien visant un camp de déplacés au nord-ouest de la ville de Rafah.

L'armée israélienne a visé les tentes des déplacés à l'ouest de la ville de Rafah dimanche soir, dans une zone densément peuplée par des centaines de milliers de déplacés, et l'armée avait déclaré qu'il s'agissait d'une zone sûre, ce qui a entraîné la mort et la blessure de dizaines de citoyens, principalement des femmes et des enfants, dans un défi et une ignorance totales de la décision de la Cour internationale de Justice qui lui a demandé de cesser son agression contre Rafah.

La Cour internationale de Justice, la plus haute juridiction des Nations Unies, a émis aujourd'hui vendredi un ordre demandant à Israël de cesser immédiatement son attaque militaire et toute autre action à Rafah, dans un jugement historique qui devrait accroître la pression internationale sur Tel Aviv après plus de sept mois de guerre à Gaza.