Le Secrétaire général des Nations Unies, António Guterres, a souligné la nécessité que l'État palestinien futur soit formé de la bande de Gaza, de la Cisjordanie et de Jérusalem-Est, insistant sur le fait que Gaza doit rester une partie intégrante d'un État palestinien indépendant, démocratique et souverain.

Guterres a affirmé qu'il faut traiter Gaza et la Cisjordanie occupée, y compris Jérusalem-Est, comme une entité unique gouvernée par un gouvernement palestinien, tout en rejetant toute présence militaire israélienne à long terme à Gaza.

Le Secrétaire général a également appelé à la cessation des mesures unilatérales en Cisjordanie, soulignant la gravité de la poursuite de l'expansion des colonies et des menaces d'annexion des territoires.

Le cessez-le-feu à Gaza est en jeu

Dans ce contexte, Guterres a insisté sur l'importance de la résilience du cessez-le-feu dans la bande de Gaza et sur la nécessité de garantir la mise en œuvre de l'accord sur la libération des prisonniers, avertissant que les prochains jours seront décisifs à cet égard.

Il a exhorté toutes les parties à ne ménager aucun effort pour assurer la continuité de l'accord et sa mise en œuvre complète, mettant en garde contre les répercussions que sa rupture aurait sur les conditions humanitaires et sécuritaires.

Génocide soutenu par les États-Unis

Il est à noter qu'avec le soutien des États-Unis, Israël a commis entre le 7 octobre 2023 et le 19 janvier 2025 des massacres de génocide dans la bande de Gaza, ayant entraîné la mort ou la blessure de plus de 160 000 Palestiniens, pour la plupart des femmes et des enfants, ainsi que plus de 14 000 disparus, selon des rapports des droits de l'homme et internationaux.