Le gouverneur de la Banque du Canada, « Tiff Macklem », a confirmé que les taux d'intérêt bancaires n'ont rien à voir avec la hausse notable des prix des maisons au Canada, comme on l'entend souvent.

Tandis qu'il a affirmé que la principale raison réside dans la faible offre, et a ajouté que la banque centrale ne peut pas offrir une solution à la crise du logement par les taux d'intérêt ; car le manque d'offre est une cause principale de cette crise.

Lors de son intervention devant les membres du parlement au sein du comité des finances, Macklem a déclaré que la hausse des taux d'intérêt a un effet sur l'augmentation des coûts du logement, tout en soulignant que les prix des logements sont restés élevés pendant la période de fluctuations des taux d'intérêt entre hausses et baisses.

Il a ajouté que nous ne pourrons pas résoudre la crise du logement par des taux d'intérêt bas.

Nous ne pourrons pas non plus la résoudre par des taux d'intérêt élevés, car nous avons constaté dans les deux cas une souffrance due à la hausse des prix des logements.

Les hausses des taux d'intérêt ont entraîné une augmentation du coût de l'obtention d'un prêt hypothécaire, rendant la tâche plus coûteuse pour les promoteurs immobiliers afin d'assurer la construction des logements, et pourtant, des taux d'intérêt bancaires bas peuvent également conduire à une hausse des prix des maisons, en stimulant une demande accrue, et dans un contexte d'empressement à acheter des maisons avec des prix bas, cela conduit à son tour à une hausse automatique des prix des logements.

Macklem a appelé le gouvernement fédéral à la nécessité d'augmenter l'offre de logements afin d'améliorer l'accessibilité financière.