La France a nié aujourd'hui mardi que son armée ait fait une quelconque demande à l'Algérie pour ouvrir son espace aérien en vue d'une opération visant le Conseil militaire au Niger.

Thierry Burkhard, chef d'état-major des armées françaises, a déclaré que son pays n'avait pas demandé à l'Algérie l'utilisation de son espace aérien pour mener une opération militaire au Niger.

La radio algérienne avait auparavant indiqué que l'Algérie avait refusé une demande française d'ouvrir son espace aérien pour une opération militaire au Niger après le coup d'État du 26 juillet dans ce pays d'Afrique de l'Ouest situé au sud de la frontière algérienne.

Plus tôt, la situation politique a changé à la suite du coup d'État militaire mené par la garde présidentielle après que le président Mohamed Bazoum et son épouse ont été enfermés dans le palais présidentiel. La zone résidentielle autour du palais et ses environs ont été interdites d'accès, en plus de l'accès totalement interdit aux bureaux présidentiels.

D'autre part, la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (Cédéao) s'est réunie concernant la crise au Niger, et la première session a abouti à une demande aux forces du coup d'État de libérer Mohamed Bazoum et de le rétablir dans son poste en tant que premier président élu du pays. Ils leur ont donné une semaine uniquement, et en cas de non-respect de cette demande, une intervention militaire serait envisagée dans la capitale, Niamey.