Les membres d'un groupe canadien représentant les familles des victimes du vol PS752 abattu par les autorités iraniennes en janvier 2020 ont affirmé qu'ils ne regrettaient pas d'apprendre la mort du président iranien.

Le président Ebrahim Raisi et le ministre des Affaires étrangères iranien ont été retrouvés morts lundi, quelques heures après le crash de leur hélicoptère en pleine brume.

L'Iran n'a fourni aucune explication au crash et n'a pas suggéré qu'un acte de sabotage ait causé la chute de l'hélicoptère qui s'est écrasé dans une zone montagneuse du nord-ouest du pays.

Cyrus Duschinas, dont la fiancée faisait partie des 176 personnes tuées lorsque le vol de 2020 a été abattu, a déclaré que Raisi était connu de beaucoup sous le nom de « Boucher de Téhéran » et avait laissé le ciel ouvert à l'aviation civile pendant le lancement de missiles sur le vol PS752.

Duschinas a ajouté : « Raisi était également connu pour son rôle dans les exécutions de masse de manifestants pacifiques en 1998, les massacres sanglants de novembre 2019, et la violente répression du mouvement Femme, Vie, Liberté qui a débuté en septembre 2022 ».

Il y avait à bord de l'avion 55 citoyens canadiens et 30 résidents permanents parmi les 176 personnes tuées à bord de l'avion Ukraine International Airlines abattu par les Gardiens de la révolution iraniens peu après son décollage de l'aéroport Imam Khomeini de Téhéran le 8 janvier 2020.

Dans une déclaration publiée lundi, l'Association des victimes du vol PS752 a déclaré : « Nous avons vigoureusement cherché à traduire (Raisi) en justice pour ses crimes devant un tribunal équitable afin qu'il puisse faire face aux conséquences de ses actes odieux. Nous estimons avoir été privés d'une telle opportunité, mais nous ne regrettons pas sa mort ».