Le ministère palestinien des Affaires étrangères a confirmé que la légalisation par les autorités d’occupation israéliennes des avant-postes de colonies constitue une destruction délibérée de la mise en œuvre de la solution à deux États, exprimant sa forte condamnation de l’approbation par le gouvernement d’occupation de la légalisation de 5 avant-postes coloniaux en Cisjordanie, ainsi que de la planification de la construction de milliers de nouvelles unités coloniales dans toute la Cisjordanie.

Le ministère palestinien des Affaires étrangères a déclaré, dans un communiqué aujourd’hui, vendredi, qu’il considère avec une grande gravité la continuation du gouvernement d’occupation israélien dans la commission du crime d’expansion coloniale et l’approfondissement de la politique d’apartheid, visant à fermer la porte à toute chance de réaliser l’État palestinien, et le tient pour pleinement responsable des résultats et des répercussions graves sur le terrain du conflit et sur l’ensemble de la région.

Le ministère a souligné que l’escalade coloniale en Cisjordanie occupée, y compris Jérusalem-Est, constitue un défi flagrant aux résolutions de légitimité internationale pertinentes, en particulier la résolution 2334, ainsi qu’un mépris israélien du consensus international refusant le colonialisme en tant qu’obstacle à la mise en œuvre de la solution à deux États.

Le Conseil des ministres israélien aux affaires politiques et de sécurité (le Cabinet) a approuvé, hier, la légalisation de 5 avant-postes coloniaux en Cisjordanie, et a poussé des plans pour construire des milliers de nouvelles unités coloniales dans toute la Cisjordanie.

Les avant-postes coloniaux sont situés à des sites stratégiques en Cisjordanie, notamment Avitar érigé sur les terres de Naplouse, Saadi Ephraim, et Giv’at Asaf érigé sur les terres de Ramallah et al-Bireh, Halts sur les terres situées entre Hébron et Bethléem, en plus de l’avant-poste colonial Adorim érigé sur les terres d’Hébron.