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Publié: juillet 19, 2024
La Cour internationale de Justice a affirmé qu'Israël doit mettre fin à son occupation des territoires palestiniens dans les plus brefs délais, soulignant que la Cour considère que l'occupation ne peut pas empêcher le peuple palestinien de décider de son propre sort.
La Cour a ajouté qu'elle considère que le traitement différencié des Palestiniens par l'occupation peut constituer une discrimination raciale, précisant qu'elle abordera ultérieurement la légitimité de la présence d'Israël dans les territoires occupés.
La Cour internationale de Justice a confirmé que le transfert de colons en Cisjordanie ou à Jérusalem-Est est contraire à l'article 49 de la Convention de Genève, indiquant que les autorités d'occupation ne peuvent déporter les habitants des zones occupées ni y implanter certains de leurs citoyens.
La Cour a souligné que l'occupation des terres palestiniennes pendant une longue période ne change pas leur statut juridique, affirmant que l'occupation est une situation temporaire motivée par une nécessité militaire.
La Cour internationale de Justice a ajouté que les pratiques d'Israël après l'occupation des terres palestiniennes en 1967 ont violé le droit à l'autodétermination, soulignant que le peuple palestinien reconnu en vertu des accords d'Oslo a le droit à l'autodétermination.
Elle a confirmé qu'Israël doit respecter le traité de Sèvres lorsqu'elle exerce son autorité en dehors de ses frontières, précisant qu'Israël a abandonné ses obligations en vertu de la Convention de lutte contre la discrimination raciale signée en 1965.
La Cour a ajouté que les devoirs d'Israël dans les territoires occupés sont régis par la convention de 1959 relative au traitement des civils en temps de guerre, soulignant qu'Israël a conservé l'exercice de son autorité sur la bande de Gaza, notamment en contrôlant ses frontières aériennes, maritimes et terrestres.
La Cour a affirmé que l'avis consultatif repose sur l'hypothèse que les territoires palestiniens sont des terres occupées, précisant que la Cour étudiera les implications judiciaires de la présence illégale d'Israël dans les territoires occupés.
La Cour internationale de Justice a confirmé que l'avis consultatif actuel ne couvre pas la guerre déclenchée à Gaza en octobre 2023, soulignant que les territoires palestiniens occupés représentent des terres d'unité, de continuité et de souveraineté qui doivent être respectées, ajoutant qu'il n'y a pas de limite à la liberté de la Cour d'exprimer son avis sur la mesure dans laquelle les pratiques politiques sont incompatibles avec le droit international.
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