L'annonce du président américain Donald Trump d'augmenter les droits de douane sur les importations en provenance du Canada, d'Europe, de Chine et du Mexique a entraîné une montée des appels au boycott dans ces pays.

Au Canada, le boycott a commencé en février 2025 après que le Premier ministre Justin Trudeau ait encouragé les citoyens à acheter des produits locaux et à passer leurs vacances à l'intérieur du pays. Les listes de produits américains ciblés se sont propagées sur les réseaux sociaux, et certaines provinces ont menacé d'arrêter la vente de boissons alcoolisées américaines. L'Association américaine de voyage a prévu des pertes d'environ 2,1 milliards de dollars en raison de l'annulation par les Canadiens de leurs voyages vers les États-Unis.

En Europe, le gouvernement danois a créé le groupe « Boycott des produits américains », qui a attiré plus de 60 000 membres pour échanger des conseils sur le remplacement des produits américains par des alternatives locales. En Suède, un groupe similaire est apparu sur « Facebook » le 19 février 2025, avec 55 000 utilisateurs inscrits.

En France, des appels au remplacement des produits américains par des marques locales ont émergé, comme le remplacement de « Coca-Cola » par « Breizh Cola », de « McDonald's » par « Burger Quik », et de « Starbucks » par le café « Colombus ». Des appels ont également été lancés pour boycotter « Tesla », « Amazon », « Netflix » et des plateformes de réseaux sociaux telles que « Instagram », « Facebook » et « WhatsApp ».

L'impact économique de ces appels reste encore difficile à mesurer précisément, d'autant plus que certains produits américains ciblés sont fabriqués en Europe par des travailleurs locaux, ce qui crée des défis économiques supplémentaires.