Réactions des journaux israéliens, concernant la décision de la Cour internationale de Justice, d’imposer des mesures provisoires pour arrêter les opérations militaires israéliennes et toutes les activités causant la mort, la destruction, l’incitation et l’entrave à l’aide envers la bande de Gaza, dans le cadre d’une plainte accusant Israël de génocide dans l’affaire déposée par l'Afrique du Sud.

Coup diplomatique pour Israël
Le site "Jerusalem Post" israélien a rapporté la décision de la Cour concernant les mesures que doit prendre Israël, qui insiste sur la prise de toutes les mesures pour punir toute incitation directe au génocide contre les Palestiniens, ainsi que garantir la fourniture des services essentiels et de l’aide humanitaire, et oblige Israël à soumettre un rapport dans un mois à la Cour sur les mesures prises.

Le site hébreu a déclaré que la simple émission d’une ordonnance provisoire par la Cour internationale de Justice est considérée comme un coup diplomatique sévère pour Israël, un coup qui confère une légitimité implicite à l’accusation de génocide de l'Afrique du Sud.

Le site a expliqué que le jugement est juridiquement contraignant et non susceptible d’appel, mais difficile à appliquer, tandis que des experts ont estimé que le Conseil de sécurité devrait mettre en œuvre la décision de la Cour internationale de Justice, mais que le veto américain empêchera son application.

Le site Jerusalem Post considère que la décision représente la première étape d’un long processus juridique déclenché par le rapport de l'Afrique du Sud à la Cour internationale de Justice le 29 décembre dernier.

Décisions difficiles
Le journal "Maariv", de tendance libérale en Israël, a estimé que les décisions de la Cour internationale de Justice sont difficiles, car elles obligeront Israël à présenter un rapport sur les mesures qu’elle prendra dans un délai d’un mois à compter d’hier.

Tandis que le journal "Israel Hayom" a jugé que ces mesures provisoires ne mettront pas fin aux combats, le journal a affirmé que le droit international n’est pas contraignant.

Il a abordé ce qu’il a appelé le "danger latent" dans la mise en fin à la guerre sur Gaza, et a déclaré que le droit international n’est pas simplement une demande des activistes de gauche, mais qu’en réalité il peut constituer une véritable menace stratégique pour Israël.