Le secteur de Gaza est entré dans un tunnel sombre après que l'électricité a été coupée à l'hôpital indonésien de la région de Beit Lahia, en raison de l'épuisement du carburant nécessaire à cause du blocus israélien sur le secteur, ce qui signifie mettre la vie de milliers de blessés et de malades à l'intérieur de l'hôpital en danger de mort dans les heures à venir.

Le mouvement Hamas avait appelé les pays arabes et islamiques ainsi que les Nations Unies à remédier d'urgence à l'arrêt de l'électricité à l'hôpital et à fournir des approvisionnements en carburant pour faire fonctionner les générateurs électriques.

Le mouvement a également averti des conséquences de la négligence de cette question, qui signifie condamner à mort tous les malades et blessés dans les hôpitaux.

Les factions palestiniennes ont déclaré que la coupure d'électricité à l'hôpital indonésien, au nord de la bande de Gaza, en raison de l'épuisement du carburant, est un "crime contre l'humanité"... appelant les pays arabes et islamiques ainsi que les Nations Unies à y remédier de toute urgence.

Le principal conseiller du chef du gouvernement israélien, Mark Regev, a déclaré aux médias américains qu'Israël ne permettra jamais l'entrée de carburant dans le secteur, même si le Hamas libérait les otages qu'il détient.

Regev a justifié la décision en affirmant que le mouvement Hamas utilise le carburant pour faire fonctionner les roquettes et les lancer sur les localités israéliennes.

Israël n'a pas autorisé l'entrée de carburant à Gaza depuis qu'il a ordonné l'imposition d'un "blocus complet" sur le secteur le 9 octobre, suite aux attaques menées par le Hamas contre des civils israéliens.

Les agences de secours ont averti à plusieurs reprises qu'il y a un besoin urgent d'approvisionnements en carburant à Gaza pour le fonctionnement du dessalement de l'eau afin d'avoir de l'eau potable propre et pour faire fonctionner les appareils de sauvetage de vies dans les hôpitaux.

En même temps, le ministère palestinien de la Santé a averti lundi que les hôpitaux du secteur sont au bord de l'effondrement, fonctionnant à plus de 150 % de leur capacité d'accueil.

Le ministère a ajouté que dix des 35 hôpitaux à Gaza sont devenus hors service.