Lors de son discours devant les ambassadeurs européens en Israël, le chef du parti Unité nationale, Benny Gantz, a menacé que l'État libanais commencerait à payer le prix si le groupe terroriste Hezbollah n'empêchait pas d'attaquer Israël.

Lors d'une conférence de presse organisée par le réseau de commandement européen ELNET, Gantz a déclaré : « Il y a un État là-bas avec un gouvernement, et il ne peut pas tenir le bâton des deux côtés à moins de vouloir se le casser sur le genou. »

L'ancien ministre de la Guerre et ancien chef d'état-major de l'armée israélienne a poursuivi : « Si nous devons le casser, nous le ferons. » « Jusqu'à présent, le Liban n'a pas payé le prix de cette guerre, et bientôt ils commenceront à le ressentir. Ils doivent s'assurer que le Hezbollah s'arrête. Le Hezbollah doit décider s'il est une branche iranienne ou une organisation libanaise et payer le prix qui en découle. »

Depuis le déclenchement de la guerre israélienne dans la bande de Gaza, après l'attaque lancée par le mouvement Hamas le 7 octobre, le Hezbollah et l'armée israélienne échangent des tirs presque quotidiennement.

L'escalade a causé la mort d'au moins 479 personnes au Liban, dont 313 membres du Hezbollah, et au moins 93 civils, selon un décompte de l'agence France-Presse basé sur les données du parti et des sources officielles libanaises.

Cependant, la tension s'est largement intensifiée parallèlement aux menaces israéliennes de lancer une attaque étendue sur le front nord avec le Liban.

Les États-Unis ont quant à eux averti qu'ils ne pourraient pas arrêter de telles plans israéliens dans ce contexte, en fin de compte.