Dans une nouvelle escalade, les avions de l'occupation israélienne ont visé ce soir les tentes des déplacés dans la région de Muwassi dans le gouvernorat de Khan Younès au sud de la bande de Gaza. Le bombardement a provoqué de grands incendies dans la région, tandis que les équipes de secours couraient contre la montre pour tenter de maîtriser l'incendie et empêcher sa propagation dans la zone habitée.

Détails du bombardement et ses effets

Des témoins oculaires ont rapporté que les raids visaient directement les regroupements de déplacés ayant fui vers Muwassi pour échapper aux bombardements dans leurs régions d'origine, et ce via des avions de combat F35.

Les tentes, qui ne fournissent qu'une protection minimale, ont rapidement pris feu, provoquant une panique parmi la population, en particulier les femmes et les enfants.

Les équipes de la défense civile et les équipes volontaires ont du mal à gérer l'incendie en raison du manque de moyens causé par le siège israélien continuel.

Les déplacés entre bombardements et déplacements répétés

Les déplacés de la bande de Gaza font face à des conditions humanitaires difficiles, des milliers d'entre eux ayant été contraints de quitter leurs maisons suite à la récente escalade israélienne. La région de Muwassi était considérée comme relativement plus sûre, mais elle est aujourd'hui devenue une nouvelle cible des raids de l'occupation, ce qui aggrave la souffrance des familles déplacées.

Réactions initiales

Jusqu'à présent, aucun commentaire officiel de la part des autorités palestiniennes n'a été émis concernant le nombre de blessés ou de martyrs lors du bombardement, mais les indicateurs montrent de lourds dégâts matériels, ainsi qu'une forte souffrance psychologique chez les familles déplacées qui n'ont pas trouvé de refuge sûr.

Escalade continue

Le dernier bombardement intervient dans le cadre de négociations intensives pour conclure un accord de cessez-le-feu à Gaza et dans le cadre d'une vaste campagne d'escalade menée par l'occupation dans différentes régions du secteur, visant maisons, centres civils et tentes temporaires, ce qui augmente la tension dans la région et aggrave la crise humanitaire.