Le journal "The Telegraph" a cité une source non identifiée disant qu'elle avait entendu d’un responsable étranger que le gouvernement de son pays s'attend à ce que Joe Biden ne se présente pas à l'élection présidentielle de 2024, et que Michelle Obama serait l'option la plus probable pour le Parti démocrate.

Le journaliste Tim Stanley a écrit dans son article que cela confirme ce qu'il a entendu de sources britanniques disant que les gouvernements, lorsqu'ils traitent avec Biden, ont l'impression de traiter avec un visage de l'administration actuelle, et que si les démocrates l'excluent de la course présidentielle, le monde le comprendra.

Du point de vue de Stanley, la présence de Michelle Obama au poste signifierait la continuité de la ligne politique des démocrates s'étendant de 2008 à 2024, une ligne interrompue par l'ancien président Donald Trump, ce que les démocrates considèrent comme une "dérive temporaire".

L'écrivain estime que Kamala Harris, la vice-présidente actuelle de Biden, n'est pas apte à diriger le pays, et que la compétition sera entre deux candidats "impopulaires", à savoir Biden, qui "n'est pas populaire" en plus de son âge avancé ; et Donald Trump, qui fait face à de nombreux problèmes juridiques.

Stanley a déclaré que les sondages concernant Michelle sont positifs, qu'elle a publié deux des livres les plus vendus sur l'autobiographie et la sagesse féminine, qu'elle a travaillé à la Maison-Blanche, et qu'elle est connue de tous.

Taux bas

Un sondage mené la semaine dernière par "Reuters-Ipsos" a montré que la popularité du président américain Joe Biden reste stable à 40 % début août, car les inquiétudes économiques conduisent les Américains à avoir une opinion négative sur ses performances.

Le résultat du sondage, réalisé en ligne sur trois jours, correspond à celui d'un sondage de juillet à 40 %, où les Américains ont été interrogés pour savoir s'ils approuvaient ou non les performances de Biden.

54 % des participants ont déclaré qu'ils n'étaient pas satisfaits des performances du président démocrate tandis que 6 % ont répondu qu'ils n'étaient pas sûrs ou ont choisi de ne pas répondre.

L'économie, le chômage et l'emploi restent les principales préoccupations des Américains, 20 % des participants ayant indiqué que ce sont les problèmes les plus importants auxquels les États-Unis sont confrontés actuellement.

60 % des Américains, dont un sur trois démocrates, ont déclaré qu'ils n'étaient pas satisfaits de la manière dont Biden gère le problème de l'inflation.

Les hauts responsables de l'administration Biden, ainsi que Biden lui-même, ont commencé à participer à des événements à travers le pays pour essayer de mettre en avant les récents gains économiques que la Maison-Blanche dit être des preuves du succès de ce qu'ils appellent l'agenda "économie Biden".

Un sondage distinct réalisé la semaine dernière par "Reuters-Ipsos" a conclu que les inquiétudes concernant l'économie pourraient faire perdre à Biden l'élection de 2024 lorsqu'il affrontera probablement l'ancien président républicain Donald Trump à nouveau.

Un Américain sur cinq qui a voté pour Biden en 2020 dit qu'il n'est pas sûr de pour qui il votera cette fois-ci.

Les accusations portent atteinte à Trump

L'ancien président américain Donald Trump a condamné les procédures judiciaires qui le visent, affirmant qu'elles menacent le destin de sa campagne électorale. Trump a également déclaré que comparaitre devant les tribunaux le tiendraient éloigné de la campagne pendant de longues périodes l'année prochaine.

Dans un discours prononcé au New Hampshire, Trump a qualifié les accusations portées contre lui de fabriquées, affirmant que ceux qui l'accusent craignent qu'il ne gagne la nomination présidentielle du Parti républicain, surtout après avoir dominé les sondages à ce sujet.