Le journal « Washington Post » a révélé dans un rapport basé sur des documents divulgués que la société Google a collaboré avec l'armée israélienne au début de la dernière guerre de Gaza, en lui fournissant des technologies avancées dans le domaine de l'intelligence artificielle pour renforcer ses opérations militaires.

Selon les documents, cette coopération s'inscrit dans le cadre du programme « Nemas » (Nimbus) qui comprend la fourniture de services de cloud computing et d'intelligence artificielle aux institutions gouvernementales israéliennes, y compris l'armée. Les documents ont précisé que ces technologies ont aidé l'armée israélienne à analyser rapidement les données et à prendre des décisions de terrain plus précises pendant la guerre.

Soutien militaire dans un contexte d'escalade sur le terrain

Ce soutien technique a coïncidé avec l'escalade militaire israélienne dans la bande de Gaza, qui a connu des ciblages intensifs causant des milliers de victimes et une destruction massive des infrastructures. Ces informations soulèvent de nouvelles questions sur le rôle des grandes entreprises technologiques dans le soutien aux opérations militaires et leur impact sur les conflits régionaux.

Critiques des employés de Google et des organisations de défense des droits

Google a déjà été critiquée par ses employés et des organisations de défense des droits en raison de sa participation au programme « Nemas », certains estimant que cette collaboration contribue à approfondir les violations contre les Palestiniens. Des employés au sein de l'entreprise ont exprimé leurs inquiétudes quant à l'utilisation possible de ces technologies pour cibler des civils ou renforcer l'occupation.

Réactions internationales

Cette révélation suscite un débat international sur la responsabilité des entreprises technologiques dans les conflits armés et leur rôle dans la fourniture de technologies qui pourraient être utilisées pour violer les droits humains. Google n'a pas encore publié de commentaire officiel sur les informations contenues dans le rapport.