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Publié: novembre 2, 2023
Le journal "Haaretz" a estimé dans un rapport que le nombre de téléspectateurs du discours attendu du secrétaire général du Hezbollah vendredi dépassera le nombre de spectateurs du Clasico espagnol et du Clasico anglais réunis.
Chaim Levinson a écrit dans le journal Haaretz que "Israël et la région du Moyen-Orient, et je n'exagère pas en disant le monde, sont à un carrefour extrêmement complexe et le futur est ouvert à toutes les hypothèses. Le discours de Nasrallah pourrait bien être la clé pour déchiffrer la carte de ce qui est à venir".
Levinson a souligné trois scénarios possibles pour ce que le secrétaire général dira, pas de quatrième.
Le premier est que "son discours soit général, décrivant les développements politiques et militaires sur les fronts sud et nord, en insistant sur le fait que la victoire sera pour le peuple de Gaza. Ce scénario est très improbable compte tenu de l'ampleur des destructions et des morts dans la bande, et le parti perdrait sa crédibilité".
Le deuxième est que "le discours ait un ton plus ferme… dans lequel Nasrallah placerait des lignes rouges, et si Israël les franchit, le parti participerait ou étendrait considérablement le conflit au nord. Je pense que cette menace s'adressera non seulement à Israël mais aussi clairement aux États-Unis. C'est le scénario le plus probable".
Le troisième scénario est un "scénario Armageddon. C’est que Nasrallah annonce dans les premières minutes de son discours que les missiles sont en route vers Tel-Aviv et que les forces d'Al-Ridwan sont déjà dans le Galilée. Bien que ce scénario soit improbable, les institutions de sécurité et militaires le prennent très au sérieux depuis l’annonce du moment du discours".
Il ajoute qu'"il y a une grande inquiétude et une grande confusion chez Netanyahou, qui a reçu des recommandations des chefs des agences de sécurité lui demandant de déclarer la fin des opérations militaires avant le discours".
L’auteur conclut : "Entre une direction politique dont le mandat est expiré, une armée non prête au combat et une profonde division interne, l’État d’Israël fait face aujourd’hui à son pire cauchemar depuis sa création, que cela nous plaise ou non, nous attendons ce qu’un homme dira vendredi".
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