Des responsables américains ont déclaré à la chaîne « NBC News » qu’Israël a défini ses objectifs dans sa réponse à la récente attaque iranienne, qui devrait cibler les infrastructures militaires et les installations énergétiques iraniennes.

Les responsables ont confirmé qu’« Israël a élaboré un plan des objectifs qu’elle ciblera en réponse à l’attaque iranienne », précisant que ce plan comprend des objectifs dans les infrastructures militaires et les installations énergétiques.

Selon le rapport, il n’y a aucune preuve qu’Israël ciblera des installations nucléaires ni qu’elle procédera à des assassinats ciblés.

Cependant, les responsables américains ont indiqué qu’Israël n’a pas pris de décision finale sur la manière et le moment de l’action, bien que la frappe puisse avoir lieu à tout moment.

Dans un contexte lié, des sources informées ont rapporté à la chaîne « CNN » samedi que le gouvernement iranien a entamé des efforts diplomatiques urgents avec certains pays du Moyen-Orient pour évaluer la possibilité de réduire l’ampleur de la réponse israélienne à l’attaque de missiles, tout en cherchant de l’aide pour protéger Téhéran en cas d’échec de ces efforts.

Vendredi dernier, un responsable israélien a déclaré qu’aucune décision finale n’avait été prise par le Conseil de sécurité israélien sur la manière de répondre à l’attaque iranienne.

Parallèlement, les États-Unis consultaiont Israël sur ses plans de riposte contre l’Iran, où les responsables américains ont exprimé leur souhait qu’Israël ne cible pas les sites nucléaires iraniens ni les champs pétrolifères.

Le président américain Joe Biden a parlé au Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou mercredi dernier, lui affirmant que « la réponse d’Israël doit être proportionnée ».

Les pays de la région expriment leurs inquiétudes face à l’escalade des tensions entre Israël et l’Iran, ce qui pourrait mener à une guerre régionale complète.

De plus, la Jordanie, le Qatar, les Émirats arabes unis et l’Arabie saoudite ont informé l’administration américaine de leur refus que les États-Unis ou Israël utilisent leurs infrastructures militaires ou leur espace aérien dans des opérations offensives contre l’Iran.