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Rapports : les discussions entre l'Allemagne et la France sur la dissuasion nucléaire n'ont pas encore commencé

Rapports : les discussions entre l'Allemagne et la France sur la dissuasion nucléaire n'ont pas encore commencé

By م.زهير الشاعر

Publié: février 25, 2025

Berlin : Le journal britannique The Telegraph a révélé que la France a manifesté sa volonté d'utiliser ses capacités nucléaires pour protéger l'Europe, face à la montée des inquiétudes concernant les intentions des États-Unis de réduire leur présence militaire sur le continent.

Selon le journal, Paris étudie le déploiement d'avions de chasse équipés d'armes nucléaires en Allemagne, dans une démarche visant à renforcer la sécurité européenne, surtout avec l'intensification des menaces russes et l'incertitude quant à la position de Washington vis-à-vis de ses engagements au sein de l'OTAN.

Cette initiative fait suite aux déclarations de Friedrich Merz, le candidat favori au poste de chancelier allemand, qui a appelé à élargir le parapluie nucléaire européen afin de réduire la dépendance aux États-Unis.

Le journal a cité un responsable français affirmant que le déploiement des avions nucléaires en Allemagne « ne serait pas compliqué, mais enverrait un message fort à Moscou ». Il a ajouté que la France étudie une série d'options pour renforcer la sécurité du continent européen face aux défis géopolitiques actuels.

Dans le même contexte, le président français Emmanuel Macron a discuté avec Merz dans la nuit de dimanche avant de se rendre à Washington, où il a présenté son plan pour la sécurité européenne et la défense de l'Ukraine au président américain Donald Trump. Lors de leur rencontre, Macron a souligné que « la paix ne signifie pas la reddition de l'Ukraine », appelant les pays européens à jouer un rôle plus important dans la protection du continent.

De son côté, l'Allemagne n'a pas émis de position officielle concernant la coopération nucléaire avec la France, des sources diplomatiques indiquant que les négociations sur ce dossier n'ont pas encore commencé, d'autant plus que Merz est occupé par les négociations pour former son gouvernement de coalition.

Selon le journal, la position française pourrait accroître la pression sur la Grande-Bretagne pour qu'elle s'engage dans des discussions similaires sur le renforcement de la dissuasion nucléaire européenne, surtout que Londres possède un arsenal nucléaire stratégique faisant partie du système de défense de l'OTAN.

Il convient de noter que la France possède environ 300 têtes nucléaires dans le cadre du programme « force de dissuasion », tandis que le système de dissuasion britannique « Trident » repose sur quatre sous-marins capables de porter des têtes nucléaires.

Dans un autre développement, le président américain a déclaré lundi soir que les forces européennes pourraient être envoyées en Ukraine dans le cadre d'une mission de maintien de la paix, indiquant que le président russe Vladimir Poutine « ne s'opposerait pas » à cette initiative, et a laissé entendre qu'un accord américano-ukrainien concernant les métaux rares est proche.

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