Selon la chaîne de diffusion israélienne (officielle), l'Association de premiers secours en santé mentale a reçu plus de 100 000 demandes d'aide psychologique depuis le début de la guerre, confirmant que des dizaines de milliers d'Israéliens ont subi une tragédie personnelle et que tout le pays souffre d'un choc.

Le ministre israélien des Finances, Bezalel Smotrich, a confirmé qu'il y a un plan dans le nouveau budget pour renforcer la santé mentale en réponse aux besoins créés par la guerre.

Des milliers d'Israéliens ont manifesté hier soir à Tel Aviv, réclamant la libération des Israéliens détenus par le mouvement palestinien "Hamas" dans la bande de Gaza, à la veille du 100e jour de l'agression israélienne contre la bande.

Les manifestations sont survenues après que les familles des détenus ont dévoilé une maquette de tunnels dans la bande où l'on croit que leurs proches sont détenus depuis le 7 octobre dernier. Ils ont scandé la nécessité de libérer les détenus immédiatement, selon l'Agence France-Presse.

Sur le site du rassemblement rebaptisé symboliquement "Place des otages", Eidan Bejerano (47 ans) a déclaré : « Nous continuerons à venir ici chaque semaine jusqu'à la libération de tous ».

Le président français Emmanuel Macron a envoyé un message vidéo aux manifestants, appelant à la reprise des négociations pour la libération des détenus. Il a déclaré que « la France n'abandonne pas ses enfants », en mentionnant les noms de certains Français à double nationalité détenus.

Des responsables israéliens affirment qu'il reste 132 détenus à Gaza, et qu'on pense que 25 d'entre eux sont décédés. Trois Français sont également toujours « portés disparus » et il est probable qu'ils soient détenus dans la bande.