Plusieurs participants aux manifestations et aux protestations du Convoi de la liberté, organisées il y a deux ans, ont déclaré qu'ils décidaient de retourner à la capitale Ottawa, d'où sont parties les manifestations, ce week-end ; afin de commémorer cet événement.

Certains membres de la protestation ont mentionné qu'ils planifiaient de se réunir dans l'édifice du Parlement ce samedi, et Chris Decey, un résident d'Ottawa et participant aux manifestations du Convoi de la liberté, a déclaré qu'il n'y aurait pas de protestations avec des véhicules, et que les participants à cette commémoration décidaient de prononcer quelques discours, et de former une marche limitée.

Un certain nombre de partisans du Convoi de la liberté s'étaient précédemment rassemblés devant l'édifice du Parlement, d'où est parti il y a deux ans le convoi depuis la capitale canadienne Ottawa. Ce rassemblement en faveur du Convoi de la liberté est survenu après que le juge Paul Rouleau ait annoncé les résultats des enquêtes concernant l'imposition par le gouvernement fédéral de la Loi sur les mesures d'urgence.

Il a été décidé que le gouvernement fédéral avait des justifications pour appliquer l'urgence à ce moment-là ; en fin de compte, les enquêtes ont conclu que le gouvernement avait des raisons valables pour cette législation.

Des enquêtes nationales approfondies ont été menées concernant l'imposition par le gouvernement fédéral de la Loi sur les mesures d'urgence, dans le but de contrôler les manifestations, leurs retombées, et leurs effets qui se sont fait sentir à travers le pays.

La Commission sur les mesures d'urgence avait indiqué que le gouvernement fédéral avait respecté les conditions minimales pour appliquer la Loi sur les mesures d'urgence ; afin de mettre fin au siège et aux manifestations du Convoi de la liberté à ce moment-là.

Le Premier ministre canadien Justin Trudeau avait présenté des excuses aux manifestants du Convoi de la liberté, lancé l'année dernière, en protestation contre les mesures préventives de l'époque contre la propagation du coronavirus, notamment en ce qui concerne la preuve de vaccination contre le Covid-19 aux frontières. Trudeau s’est excusé auprès des manifestants pour des déclarations antérieures selon lesquelles les manifestants étaient une minorité, et exprimaient des points de vue inacceptables.

À ce sujet, le commissaire Paul Rouleau a commenté les excuses de Trudeau aux manifestants du Convoi de la liberté en indiquant que lorsque Trudeau faisait référence aux manifestants de la liberté en disant qu'ils avaient des opinions déraisonnables, il voulait dire par cette déclaration certains racistes parmi les manifestants, au point qu'ils semblaient occuper la capitale Ottawa, point de départ des manifestations, et y semaient le chaos.

Les députés libéraux avaient également décidé auparavant de se réunir à Ottawa ; pour commencer les discussions sur les politiques du parti avant le début des sessions de la Chambre des communes lundi prochain.

Les prévisions indiquaient que le Premier ministre canadien Trudeau ferait face à davantage de plaintes concernant son rassemblement partisan, et cette décision de réunion des libéraux est intervenue après la tenue du Conseil des ministres fédéral à Montréal ; pour examiner les priorités du gouvernement durant les prochains mois.

Parmi les points de discussion figurait la possibilité que Donald Trump assume à nouveau la présidence aux États-Unis, ainsi que la décision de fixer un plafond pour l'accueil des étudiants internationaux venant au Canada, car ils exercent une pression sur la crise du logement au Canada.

Le ministre de la Sécurité publique, Dominic LeBlanc, a également annoncé qu’il présenterait des plans décisifs pour résoudre le problème des vols de voitures

après qu’il soit devenu une véritable crise préoccupant tout le monde, atteignant des niveaux records sans précédent, en particulier en Ontario et au Québec ; où les taux de vols ont atteint 50 % dans ces deux provinces au cours de l'année 2022.

Il convient de noter que les récents sondages indiquaient une attente dominante selon laquelle les prochaines élections entraîneraient une réduction d’environ moitié du nombre de députés libéraux, en plus de la décision rendue par la Cour fédérale selon laquelle le gouvernement fédéral a commis une erreur en utilisant la Loi sur les mesures d'urgence pour mettre fin aux manifestations du Convoi de la liberté en 2022, ce qui place le gouvernement Trudeau dans une impasse.