À la suite des élections présidentielles au Venezuela marquées par des allégations massives de fraude, un nombre croissant de pays étrangers ont reconnu comme vrai vainqueur le candidat de l'opposition battu, Edmundo González.

L'Équateur, le Panama, l'Uruguay et le Costa Rica ont rejoint les États-Unis, le Pérou et l'Argentine en reconnaissant la victoire de González, l'ancien diplomate, sur le président en exercice Nicolás Maduro.

Dans une déclaration émise par le bureau présidentiel en Équateur : « Après la fraude évidente des résultats des élections, le gouvernement équatorien reconnaît Edmundo González comme le vainqueur légitime des élections présidentielles ».

Après les élections du 28 juillet, l'autorité électorale du Venezuela a annoncé que Maduro, au pouvoir depuis 2013, était le vainqueur des élections. Cependant, les résultats détaillés des bureaux de vote individuels n'ont pas encore été publiés.

L'opposition accuse le gouvernement de falsifier les élections et affirme que son candidat González a gagné.

Les groupes d'opposition ont déclaré que leurs résultats détaillés du vote provenant de plus de 80 % des bureaux de vote au Venezuela indiquent que González a obtenu 67 % des voix contre seulement 30 % pour Maduro.

De nombreux gouvernements étrangers avaient déjà refusé de reconnaître la réélection de Maduro en 2018. Juan Guaidó, alors président du parlement, s'était déclaré président par intérim.

Les États-Unis, l'Allemagne et d'autres pays ont reconnu González, mais il n’a pas réussi à s'imposer dans le pays, principalement en raison du soutien de l'armée à Maduro.

Les forces armées ont de nouveau prêté allégeance à Maduro.

Un grand nombre de personnes sont de nouveau descendues dans les rues de la capitale Caracas samedi dernier pour protester contre Maduro.

Maduro a déclaré samedi dernier que la police avait arrêté deux mille personnes, promettant de les punir.

Maduro a dit à ses partisans : « Nous avons 2000 personnes détenues et nous allons les envoyer dans deux prisons hautement sécurisées, Tocorón et Tocuyito. Cette fois, il n'y aura aucune grâce ».