Plus de 19 000 personnes ont été déplacées au Liban en raison de l'escalade militaire entre le Hezbollah et l'entité occupante dans la zone frontalière, parallèlement à la guerre en cours dans la bande de Gaza, selon l'Organisation internationale pour les migrations des Nations Unies lundi.

L'organisation a également indiqué dans un rapport que « l'augmentation des incidents à la frontière entre les territoires occupés et le Liban » a conduit au déplacement de 19 646 personnes « dans le Sud et dans d'autres régions du pays ».

L'organisation a souligné une augmentation quotidienne du nombre de déplacés depuis le début de l'escalade au Liban après l'attaque sans précédent menée par le mouvement Hamas sur les territoires occupés le 7 octobre.

Un porte-parole régional de l'organisation, Mohammed Ali Abu Al-Naja, a déclaré à des agences de presse internationales : « Nous prévoyons une augmentation des chiffres » en cas de poursuite de la situation ou d'escalade supplémentaire dans la zone frontalière.

La majorité des déplacés, selon Abu Al-Naja, ont rejoint des membres de leurs familles, tandis que d'autres se sont réfugiés dans 3 écoles transformées en centres d'hébergement dans la ville méridionale de Tyr.

La zone frontalière connaît depuis deux semaines des échanges de tirs, notamment entre le Hezbollah et l'armée d'occupation, tandis que des combattants palestiniens ont mené plusieurs infiltrations vers les territoires occupés.