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Publié: juillet 25, 2024
Joseph Lombardi, analyste de performance de l'équipe féminine du Canada, a été condamné à 8 mois de prison avec sursis en raison d'une affaire d'espionnage sur l'équipe de Nouvelle-Zélande.
Lombardi a été jugé seulement deux jours après avoir été accusé d'avoir utilisé un drone pour espionner une séance d'entraînement d'un adversaire du Canada lors du premier match contre la Nouvelle-Zélande.
L'analyste de performance de l'équipe canadienne a plaidé coupable lors d'une audience préliminaire et a accepté sa sanction, selon le bureau du procureur de Saint-Étienne.
Les autorités françaises ont arrêté une personne affiliée à l'équipe féminine de football du Canada présente dans la ville de Saint-Étienne pour l'utilisation d'un drone.
Le comité d'organisation des Jeux Olympiques de Paris a révélé l'arrestation d'un individu affilié à l'équipe féminine du Canada, non accrédité parmi les membres officiels de la délégation, pour espionnage des entraînements de l'équipe de Nouvelle-Zélande via un drone.
Le comité olympique néo-zélandais a annoncé dans un communiqué officiel qu'il avait porté plainte auprès de la police française après avoir observé un drone survolant le terrain d'entraînement de l'équipe féminine de football lundi dernier.
Dès l'observation du drone au-dessus des entraînements de l'équipe de Nouvelle-Zélande, les autorités françaises ont été informées et ont arrêté Joseph Lombardi, analyste de performance de l'équipe canadienne et opérateur de l'appareil utilisé pour espionner les entraînements de son adversaire avant leur match jeudi.
De son côté, le comité olympique canadien a publié une déclaration officielle confirmant son engagement envers le fair-play et exprimant sa consternation face au comportement de cet individu, en présentant également des excuses à l'équipe féminine de Nouvelle-Zélande.
Le Canada a décidé d'exclure Joseph Lombardi, analyste de performance, ainsi que Jasmine Mander, entraîneuse adjointe qui recevait les rapports de l'analyste, de la délégation au sein de Paris et de les renvoyer immédiatement au Canada.
Il a également été décidé que les deux suivraient une formation éthique obligatoire au Canada afin d'éviter que de tels incidents ne se reproduisent à l'avenir.
En réaction plus large, Bev Priestman, entraîneuse de l'équipe féminine du Canada, a décidé de ne pas diriger l'équipe lors du match contre la Nouvelle-Zélande mais de revenir à la tête de l'équipe pour le deuxième match contre la France.
Priestman a déclaré : "Au nom de toute notre équipe, je tiens tout d'abord à présenter mes excuses aux joueuses et au personnel de la Fédération de football néo-zélandaise ainsi qu’aux joueuses de l'équipe canadienne, cela ne représente pas les valeurs défendues par notre équipe".
Elle a ajouté : "Je suis finalement responsable de nos comportements, et en cela, et pour affirmer l'engagement de la FIFA envers l'intégrité, j'ai décidé de me retirer volontairement de la direction de l'équipe pour le match de jeudi, et c'est avec un esprit de responsabilité que je fais cela, en tenant compte des intérêts des deux équipes et pour garantir que tout le monde ressent que l'esprit sportif dans ce jeu est soutenu".
Dans un contexte lié, Gabriel Attal, porte-parole du gouvernement français, a déclaré que les forces de sécurité françaises protégeant les sites olympiques interceptent chaque jour plus de 6 drones, qu'ils soient utilisés par des touristes ou autres, et qu'il est donc important que tout le monde se souvienne de l'interdiction de survol des drones sous peine d'arrestation.
Les deux équipes se trouvent dans le groupe A aux côtés de la France, pays hôte des Jeux Olympiques, et de la Colombie.
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