Le secrétaire général du Hezbollah, Hassan Nasrallah, a déclaré que « l'Iran n'impose pas ses conditions aux mouvements de résistance », soulignant que l'expérience de « l'axe de la résistance » a brisé la théorie de la dépendance à l'État qui apporte le soutien.

Il a ajouté lors d'un discours mercredi soir : « Lorsque les Houthis prennent la décision de mener une bataille dans la mer Rouge pour lever le siège de Gaza, ils ne comprennent pas autrement que l'Iran a demandé aux Houthis de le faire, ce qui est incorrect ».

Il a indiqué que « tout État qui soutient des mouvements de résistance ou des mouvements de lutte nationale, et leur fournit de l'argent et des armes, progressivement et intentionnellement ou non, transforme les résistants en disciples, outils et esclaves qui sont soumis à un chantage à l'argent et aux armes ».

Il a poursuivi : « Dans l'expérience de l'axe de la résistance, il n'y a pas d'esclaves, il n'y a que des leaders martyrs qui créent la victoire pour leur nation. Ce que font les mouvements de l'axe de la résistance sont des décisions autonomes basées sur leurs convictions, leur foi et leur sincérité, et non des outils ».

Il a continué : « Le modèle sur le front de la résistance dans notre région est unique dans l'histoire de l'humanité et pas seulement à l'époque actuelle, et ce modèle porte de grands espoirs pour réaliser des victoires, et il a déjà réussi à réaliser ces victoires ».

Il a affirmé que « le soulèvement d'al-Aqsa était une décision, un projet et un objectif palestinien », en commentant : « Nous n'en étions pas informés, et je l'ai dit lors de ma première apparition non pas pour prendre de la distance par rapport au soulèvement d'al-Aqsa, la preuve en sont nos martyrs et nos combats quotidiens, mais je voulais depuis ce moment-là que vous ne mêliez pas le soulèvement d'al-Aqsa et les objectifs de cette opération historique à vos analyses erronées lorsque vous la liez au conflit régional, à l'Iran et à l'Amérique ».