Le ministère palestinien de la Santé à Gaza a lancé un appel de détresse concernant les générateurs électriques à la communauté internationale, aux organisations onusiennes et internationales ainsi qu'à tous les pays arabes, islamiques et amis ; afin de tenter de sauver et de soutenir le système de santé et d'acheter plusieurs générateurs nécessaires pour garantir le fonctionnement des hôpitaux.

Le ministère a souligné dans un communiqué via sa page officielle sur le réseau social « Facebook », ce mercredi, qu'il dépend depuis environ 9 mois des générateurs électriques fonctionnant au diesel ; pour fournir aux hôpitaux l'énergie électrique nécessaire.

Il a déclaré que « ces générateurs fonctionnent 24 heures sur 24 sans interruption, et plusieurs d'entre eux ont subi d'importantes pannes techniques difficiles à réparer, et une partie de ces générateurs a été détruite et bombardée directement par l'occupation oppressante ».

Il a prévu « la mise hors service de plusieurs des générateurs principaux dans la période à venir ; en raison de l'interdiction d'entrée des pièces de rechange nécessaires aux travaux de maintenance préventive et périodique pour garantir la continuité du fonctionnement des générateurs », notant que « cela signifie la mort certaine des malades et des blessés et la fin complète du service de santé ».

Il a indiqué que « l’armée d’occupation a tenté de mettre le système de santé hors service, en détruisant tous les générateurs électriques dans : le complexe Al-Shifa, le complexe Nasser, l’hôpital indonésien, et récemment la destruction des générateurs de l’hôpital Kamal Adwan au nord de Gaza ».

Il a mentionné « la panne récente d’un des générateurs principaux les plus importants à l’hôpital Al-Aqsa », disant que « l’hôpital fonctionne avec un seul générateur sans interruption, ce qui signifie que la catastrophe est proche et que l’hôpital sera complètement hors service ».

Il a expliqué qu’il tente depuis le début de la guerre avec plusieurs parties internationales concernées, de fournir et d’acheter des générateurs, mais en vain, précisant que « l’interdiction est prise par décision de l’occupation ».