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Publié: novembre 15, 2023
Un groupe de manifestants a lancé des slogans en soutien à la Palestine en présence du Premier ministre canadien Justin Trudeau dans un restaurant de la ville de Vancouver, réclamant un cessez-le-feu, et Trudeau est parti sous la protection des membres et officiers de la police.
Trudeau est apparu dans des vidéos sur les réseaux sociaux entouré de manifestants, mardi soir, protestant contre l'opération militaire israélienne contre la bande de Gaza. Ils scandaient : « La Palestine sera libre »... « Arrêtez le feu maintenant »... « Palestine libre, libre »...
Trudeau était assis à une table dans un restaurant appelé Vij’s lorsque les manifestants sont arrivés et ont commencé à scander des slogans. Alors qu'il s'apprêtait à partir et saluait les gens dans le restaurant, ils lui ont dit que ses mains étaient tachées de sang.
Dans un message envoyé par courriel à CityNews mercredi matin, le sergent Steve Addison a déclaré : « Près de 100 officiers de police ont été déployés à Vancouver la nuit dernière après que des manifestants ont encerclé un restaurant dans le quartier chinois peu avant 22 heures. »
Il a ajouté : « Le Premier ministre se trouvait à l'intérieur du restaurant à ce moment-là, et nos officiers ont aidé à contrôler la foule afin que (Trudeau) puisse partir ». Le policier a indiqué que deux personnes ont été arrêtées lors de cet incident.
Il est à noter qu'hier, le Premier ministre a appelé le gouvernement israélien à faire preuve de la plus grande retenue lors de son opération militaire dans la bande de Gaza afin d'éviter des victimes civiles.
Par ailleurs, le chef de l'opposition israélienne, Yair Lapid, a critiqué mercredi Trudeau, qui a demandé à son homologue israélien Benjamin Netanyahou d'arrêter de tuer les enfants, les femmes et les civils à Gaza lors d'un appel téléphonique.
Dans une de ses prises de position sur la guerre à Gaza, le Premier ministre canadien a décrit, le 17 octobre dernier, le raid israélien contre un hôpital à Gaza qui a causé un massacre coûtant la vie à des centaines de personnes, comme quelque chose de « horrible et absolument inacceptable ».
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