Le sous-secrétaire général des Nations Unies aux affaires humanitaires, Martin Griffiths, n'a pas exclu que le nombre de victimes dans la bande de Gaza soit bien plus élevé que les chiffres actuellement publiés.

Le responsable onusien a déclaré, dans une interview au Financial Times, qu'on ignore encore à ce jour le nombre de martyrs sous les décombres dans la bande de Gaza.

Selon lui, la maladie et la faim sont devenues la principale cause de mortalité et de privation dans le territoire palestinien qui connaît actuellement une catastrophe humanitaire.

Il a ajouté : « Le nombre de décès dus aux maladies pourrait être plusieurs fois plus élevé que celui des martyrs causés par les opérations militaires et les frappes aériennes… mais les statistiques peuvent changer radicalement dès que les décombres seront dégagés. »

Par ailleurs, Griffiths a souligné que le nombre de victimes du tremblement de terre de février en Turquie a doublé après la fin des travaux de déblaiement.

Des rapports antérieurs ont fait état de plus de 19 000 Palestiniens tués lors de l'opération militaire israélienne dans la bande de Gaza et durant les affrontements en Cisjordanie. Le ministère palestinien de la Santé a confirmé que 70% des victimes des bombardements sont des femmes et des adolescents.