Le journal hébreu "Yedioth Ahronoth" a révélé l'ampleur des dégâts causés par la récente frappe de missiles iranienne contre Israël.
 

Dans les détails, le journal a cité l'administration fiscale des biens israélienne, indiquant que l'attaque iranienne a endommagé des appartements de luxe au nord de Tel-Aviv, précisant que près de 2200 appartements ont été touchés et que la valeur des dommages est estimée entre 150 et 200 millions de shekels, soit plus de "39 – 53 millions de dollars respectivement.

Selon l'administration fiscale des biens, l'estimation des dégâts causés par la chute du missile près de "Sea and Sun" à Tel-Aviv s'élève à environ 50 millions de shekels, soit environ 13 millions de dollars, en plus des dommages matériels subis par les restaurants affectés par l'attaque et qui restent fermés.

À Hod Hasharon, plus de 1000 appartements ont été endommagés — et dans un seul bâtiment, les dégâts sont estimés à plus de 10 millions de shekels (659 878,60 dollars). Des dommages importants ont également touché des restaurants et des commerces de luxe, dont le restaurant Al-Fayrouz, qui a été presque complètement détruit, ainsi qu'environ 150 appartements dans les résidences de luxe endommagées suite à leur chute près de cet endroit.

Le journal souligne que les attaques iraniennes ont causé d'importants dégâts dans 10 sites où les missiles sont tombés, y compris plusieurs bases militaires.

Il a insisté sur le fait que cela représente le plus grand dommage causé par une seule attaque de missile contre Israël depuis le début de la guerre.

Les États-Unis consultaient Israël sur la manière dont elle planifiait de répondre à l'Iran, et les responsables américains ont précisé qu'ils "ne veulent pas qu'Israël cible les sites nucléaires iraniens ou les champs pétrolifères".

Le président américain Joe Biden a parlé mercredi dernier au Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et lui a dit que "la réponse d'Israël doit être proportionnée".

La Jordanie, le Qatar, les Émirats arabes unis et l'Arabie saoudite ont informé l'administration américaine qu'elles ne souhaitaient pas que les États-Unis ou Israël utilisent leur infrastructure militaire ou leur espace aérien pour des opérations offensives contre l'Iran.