Des milliers d'Israéliens ont manifesté à Tel Aviv et dans d'autres villes d'Israël samedi soir pour demander un accord de libération des détenus détenus par le mouvement Hamas palestinien dans la bande de Gaza.

De nombreux Israéliens ont accusé le Premier ministre Benjamin Netanyahou d'avoir fait échouer les chances de parvenir à un accord en imposant continuellement de nouvelles conditions lors des négociations sur le cessez-le-feu à Gaza et la restitution des détenus là-bas.

La police montée a arrêté une marche de manifestants devant le ministère de la Défense.

Selon plusieurs rapports médiatiques, le point central des pourparlers en cours sous médiation américaine, égyptienne et qatarie au Caire est la question de la durée pendant laquelle les forces israéliennes peuvent rester stationnées dans la bande de Gaza, en particulier le passage de Philadelphie à la frontière avec l'Égypte.

Israël pense que le Hamas détient encore 109 des détenus, avec l'annonce du décès de 36 d'entre eux et la considération que 73 sont encore en vie, selon ce qu'a déclaré une porte-parole du gouvernement israélien.

Le journal "Times of Israel" a rapporté qu’Einav Zangawker, mère du détenu Matan Zangawker, a déclaré : "Il semble que ce soit la dernière chance. Soit on parvient à un accord, soit la violence s'intensifie".

L'ex-détenue Aviva Siegel, dont le mari est toujours détenu par le Hamas, a demandé à Netanyahou de tenir sa promesse.

Elle a déclaré lors d'un rassemblement de protestation : "Il m'a regardée dans les yeux et a promis de ramener Keith à la maison. Je ne crois plus aux paroles - je veux voir des actes".

Il est à noter que lors d'un cessez-le-feu d'une semaine à la fin novembre dernier, le Hamas a libéré 105 détenus. En contrepartie, Israël a libéré 240 prisonniers palestiniens de ses prisons. Il n'est pas clair si un accord similaire peut être conclu à nouveau.