Il est prévu que les manifestants pro-palestiniens, qui ont installé un camp sur le campus de l'Université de Toronto, se réunissent avec les responsables de l'université aujourd'hui.

La rencontre est prévue à cinq heures de l'après-midi, heure locale, et intervient après que l'université a émis un avis d'infraction aux manifestants vendredi.

L'université a déclaré qu'elle prendrait "toutes les mesures légales nécessaires" si les manifestants ne quittaient pas les lieux d'ici lundi à 8 heures du matin.

L'avis menace de demander une ordonnance du tribunal contre le camp.

Le camp a été établi le 2 mai au cœur du campus universitaire en centre-ville, dans le cadre d'une vaste vague de manifestations pro-palestiniennes dans les établissements postsecondaires au Canada et aux États-Unis.

Les organisateurs ont appelé l'université à couper ses liens avec Israël, à retirer ses investissements des entreprises bénéficiant de l'offensive israélienne à Gaza, et à mettre fin aux partenariats avec les institutions académiques du pays considérées comme complices dans la guerre.

L'université a fait une offre aux manifestants jeudi, que les organisateurs disent ne pas répondre de manière significative à leurs demandes.

Les organisateurs ont déclaré que l'offre de l'université leur a été présentée en même temps que le président Merrick Gertler tenait une conférence de presse organisée à la hâte jeudi pour annoncer ses conditions et imposer une date limite vendredi pour l'acceptation.

Dans l'offre de l'université, il est indiqué qu'elle formera un groupe de travail pour examiner les options de divulgation des investissements de l'université, mais qu'elle ne mettra fin à aucun partenariat avec les universités israéliennes.

En ce qui concerne le retrait des investissements, l'université a déclaré qu'elle formerait un comité consultatif pour examiner la demande des étudiants selon les politiques actuelles de l'école.