Les responsables de l'immigration ont lancé des procédures d'expulsion contre cinq autres individus soupçonnés d'être membres du régime iranien, retrouvés au Canada, selon des chiffres récemment publiés.

L'Agence des services frontaliers du Canada a affirmé qu'ils occupaient des postes élevés dans le gouvernement répressif iranien et a demandé au Conseil de l'immigration et du statut de réfugié de tenir des audiences.

Ils font face à une expulsion du Canada en vertu des sanctions adoptées en 2022, qui interdisent à des dizaines de milliers de hauts responsables iraniens, y compris des membres du Corps des gardiens de la révolution islamique, d'entrer dans le pays.

Les sanctions ont été imposées après que la police des mœurs iranienne a arrêté Mahsa Amini parce qu'elle montrait ses cheveux en public et qu'elle a été tuée pendant sa détention, ce qui a entraîné des manifestations réprimées brutalement.

Depuis lors, cette politique a été utilisée pour ordonner l'expulsion de deux responsables iraniens, Majid Iranmanesh, conseiller scientifique, et Seyed Salman Samani, ancien vice-ministre de l'Intérieur.

Mais contrairement à ces affaires, qui se sont tenues publiquement, les audiences pour les cinq suivants se tiennent à huis clos et le gouvernement n’a pas révélé leurs noms.

Les audiences d'expulsion sont supposées être publiques, sauf si la personne concernée fait une demande d'asile. Global News a demandé l'ouverture des procédures à la presse.

Le Canada a rompu ses relations diplomatiques avec l'Iran en 2012. En 2020, le Corps des gardiens de la révolution islamique a abattu un avion de ligne quittant l'aéroport de Téhéran, tuant 55 citoyens canadiens et 30 résidents permanents.

Le Canada a classé l'Iran comme un « régime impliqué dans le terrorisme et des violations systémiques et graves des droits humains » en novembre 2022, rendant inacceptable la prise de postes élevés dans la République Islamique au Canada.