Le Croissant-Rouge palestinien dans la bande de Gaza a confirmé aujourd'hui, vendredi, que l'occupation israélienne continue de cibler les quartiers résidentiels, et ses équipes tentent de fournir les soins médicaux autant que les capacités disponibles le permettent.

Dans un communiqué de presse, le Croissant-Rouge a appelé la communauté internationale à établir des hôpitaux de campagne et à envoyer des délégations médicales dans la bande qui fait face à une guerre d'extermination depuis le 7 octobre dernier, qui a causé plus de 100 000 martyrs, blessés et disparus.

Le Croissant-Rouge palestinien a expliqué que l'occupation persiste dans sa politique de punition collective et de famine du peuple palestinien et ignore les appels internationaux demandant un cessez-le-feu.

Des sources dans le secteur de la défense civile et des civils palestiniens ont déclaré que des dizaines de corps de martyrs de la famille Naïm ont été récupérés après le retrait de l'occupation du quartier al-Zeitoun à l'est de Gaza.

L'aviation de l'occupation a lancé ce matin un raid à l'est de la ville de Rafah, au sud de la bande de Gaza.

Des sources ont indiqué qu'un corps d'un enfant non identifié est arrivé à l'hôpital européen après avoir été récupéré à l'intérieur de la ville résidentielle de Hamad à la suite des derniers bombardements de l'occupation.

De son côté, le coordinateur de la politique extérieure de l'Union européenne, Josep Borrell, a condamné le massacre commis par les forces d'occupation israéliennes dans la "rue Al-Rashid" à Gaza hier, contre des civils palestiniens qui attendaient l'arrivée de camions d'aide, ce qui a entraîné la mort et la blessure de centaines de personnes.

Borrell a déclaré sur la plateforme X : "Je suis terrifié par les rapports faisant état d'un autre massacre parmi les civils à Gaza qui ont un besoin urgent d'aide humanitaire", ajoutant que la chute de ce nombre de martyrs dans le massacre est "totalement inacceptable".

Borrell a poursuivi en disant que "priver les gens de l'aide humanitaire constitue une grave violation" du droit humanitaire international, ajoutant que "l'accès à l'aide humanitaire à Gaza doit être autorisé sans entrave".

Le massacre de la "rue Al-Rashid" a fait plus de 112 civils palestiniens tués et 760 autres blessés.