Selon des sources israéliennes, le « Hezbollah » libanais a ciblé les sièges du Mossad, du Shabak et du renseignement militaire à Tel Aviv, selon le correspondant de la chaîne israélienne 12.

Le « Hezbollah » avait annoncé la fin de la première phase de ses attaques contre Israël, dans laquelle il a visé 11 sites militaires israéliens, afin de « faciliter le passage des drones offensifs » vers la « profondeur d’Israël », selon un communiqué.

Le parti a ajouté dans son communiqué, concernant les attaques, qu’il avait lancé plus de 320 missiles de type Katyusha depuis l’aube de dimanche vers des sites militaires israéliens.

D’autre part, le Premier ministre libanais Najib Mikati a convoqué dimanche une réunion ministérielle d’urgence, après une escalade des affrontements dans le sud du Liban entre le « Hezbollah » et Israël, qui ont duré plusieurs heures.
Mikati a appelé, dans un communiqué, « le comité ministériel d’urgence à une réunion à dix heures trente (7h30 GMT) ce matin dans sa résidence à Beyrouth, à la lumière des développements survenus ces dernières heures ».
Il a indiqué que « l’invitation est également adressée à tous les ministres dont les circonstances permettent la présence, en vue de poursuivre les consultations ».
À l’aube de dimanche, des avions de combat israéliens ont mené plus de 40 raids ciblant des zones du sud du Liban, dans la plus violente attaque depuis le début des affrontements le 8 octobre 2023.
Par ailleurs, le « Hezbollah » libanais a annoncé ce matin le lancement de 320 missiles vers des sites militaires israéliens, dans le cadre de la première phase de la riposte à l’assassinat par Tel Aviv du responsable du parti Fouad Chaker, fin juillet dernier.
Depuis le 8 octobre 2023, des factions libanaises et palestiniennes au Liban, notamment le « Hezbollah », échangent quotidiennement avec l’armée israélienne des bombardements le long de la « ligne bleue » frontalière, causant des centaines de morts et de blessés, majoritairement du côté libanais.
Les factions conditionnent l’arrêt des bombardements à la fin par Israël d’une guerre qu’elle mène avec le soutien américain contre la bande de Gaza depuis le 7 octobre dernier, ayant fait plus de 133 000 victimes palestiniennes, tués et blessés, pour la plupart des enfants et des femmes, ainsi que plus de 10 000 disparus.