Le Premier ministre espagnol Pedro Sánchez a appelé, mercredi, les pays occidentaux à reconnaître l'État de Palestine, lors du discours d'ouverture de la deuxième conférence des ambassadeurs à Madrid, soulignant que l'Espagne a adopté une « position équilibrée » après la guerre à Gaza.

Sánchez a déclaré que la voie à suivre actuellement consiste à parvenir à un cessez-le-feu immédiat et permanent et à organiser une conférence internationale pour la paix dès la fin des hostilités, et qu'il convient d'arriver à une solution sérieuse et convaincante basée sur la formule des deux États avec le soutien de la communauté internationale.

Il a également indiqué que certains pays occidentaux ne reconnaissent toujours pas l'État de Palestine malgré la reconnaissance de plus de 130 pays, ajoutant qu'il est nécessaire d'entamer une discussion sérieuse pour garantir la reconnaissance de l'État palestinien par les pays occidentaux.

Il a ajouté : « Il est nécessaire de mettre en œuvre une solution fondée sur la reconnaissance de deux États et garantissant la coexistence ».

Il est à noter que Sánchez a critiqué dès le début de la guerre l'agression de l'occupation contre la bande de Gaza, estimant que ce qui se passe avec la ciblage des civils est « inacceptable ».

Ses déclarations ont provoqué la colère de l'occupation, le ministre des Affaires étrangères de l'entité occupante, Ely Cohen, ayant déclaré que ces déclarations répétaient des « affirmations mensongères » et « donnaient un élan au terrorisme », suivi d'un échange de convocations des ambassadeurs des deux pays.

Le gouvernement espagnol a précédemment annoncé que l'une de ses priorités est la reconnaissance de l'État palestinien, mais qu'il ne souhaite pas le faire seul, cherchant ainsi à convaincre d'autres pays de l'Union européenne, tels que l'Allemagne et la France.