Nouvelles du Canada arabe
Nouvelles
Publié: décembre 12, 2024
L'effondrement du régime de Bachar al-Assad en Syrie a créé un vide sécuritaire grave menaçant le retour de l'État islamique sur la scène mondiale, selon les avertissements des experts.
Les préoccupations concernant la stabilité des prisons gérées par les forces kurdes soutenues par les États-Unis dans le nord-est de la Syrie, détenant plus de 10 000 personnes soupçonnées d'appartenir à l'État islamique, dont beaucoup sans inculpation, se sont aggravées.
Une menace latente
Les prisons improvisées, parfois qualifiées de « petite Guantanamo », ont toujours été exposées aux attaques, et les experts en lutte contre le terrorisme ont maintes fois averti de leurs risques.
En 2022, l'État islamique a mené une attaque organisée contre la prison d'Al-Ghuwayran à Hassaké, faisant 150 soldats kurdes tués et la fuite de 400 combattants éminents de l'État islamique.
L'armée prête
Les experts avertissent que des milliers de détenus dans ces prisons pourraient constituer une armée prête pour l'État islamique, renforçant sa puissance dans ce contexte de chaos.
Dans une interview avec W5, l'analyste de sécurité canadien Phil Gursky a déclaré :
« Si l'État islamique a l'opportunité de libérer ses membres des prisons, il l'exploitera. Le chaos actuel rend la région parfaitement propice à une activité terroriste accrue. »
Réactions internationales
Les États-Unis ont mené dimanche des frappes aériennes intensives ciblant 75 sites de l'État islamique dans le désert syrien, dans une tentative de limiter l'influence du groupe au milieu du chaos. Le secrétaire d'État américain Antony Blinken a réaffirmé la détermination des États-Unis à empêcher le retour de l'État islamique.
Un moment critique
Avec l'escalade des troubles politiques en Syrie, les experts avertissent que le monde pourrait assister à une nouvelle vague de terrorisme si des mesures décisives ne sont pas prises.
Commentaires