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Publié: février 20, 2024
Les familles canadiennes dépensent une plus grande part de leurs revenus pour le logement et 27 % d’entre elles rencontrent de grandes difficultés à satisfaire leurs besoins financiers, ce qui affecte leur qualité de vie, selon une étude réalisée par l’Agence statistique du Canada dont les résultats ont été publiés aujourd’hui.
Les Canadiens ont dépensé 31,4 % de leur budget pour le logement en 2023, contre 29,3 % en 2019.
Selon les données de l’Agence statistique, les locataires consacrent une plus grande part de leurs revenus aux dépenses liées au logement comparativement aux propriétaires, et la pression financière sur eux est plus importante lorsque les prix augmentent.
Ces dernières années, les Canadiens ont dû faire face aux taux de vacance locative les plus bas que le Canada ait connus.
Le loyer résidentiel moyen au Canada a atteint 2 178 dollars en décembre dernier, selon le site Rentals.ca pour les logements à louer, soit une augmentation de 8 % en 2023.
Dans les villes de Toronto et Vancouver, où le logement abordable est très rare, environ 13 % des familles dépensent plus de la moitié de leur budget pour le logement. Dans ces deux villes, près d’un tiers des familles vivent dans des logements dont elles ont du mal à supporter le coût.
Il ne semble pas que la crise du logement au Canada disparaisse de sitôt, alors que le ralentissement des mises en chantier de logements se poursuit à travers le pays. Les mises en chantier ont diminué de 7 % à l’échelle du Canada en 2023, principalement en raison d’une forte baisse au Québec.
Cependant, les données de cette province ont enregistré une hausse en décembre 2023 et en janvier 2024, selon la Société canadienne d’hypothèques et de logement (SCHL), un organisme fédéral.
La pression « extrême » à laquelle sont confrontés les locataires a un impact négatif sur leur qualité de vie, selon l’Enquête sociale canadienne menée par l’Agence statistique du Canada en 2021 et 2022.
41,5 % des locataires ont déclaré être très satisfaits de leur vie, comparativement à 53,1 % des propriétaires de leur logement.
Les familles locataires ressentent également un moindre sentiment d’appartenance à leur communauté locale, sont plus susceptibles de se sentir isolées et sont moins optimistes quant à l’avenir.
En ce qui concerne ces indicateurs, les résultats sont pires pour les Canadiens âgés de 15 à 54 ans comparativement à ceux âgés de 55 ans et plus. L’enquête a montré que « les Canadiens plus jeunes ont tendance à rencontrer des difficultés plus grandes que celles des groupes d’âge plus avancés en ce qui concerne les coûts du logement ».
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