Le président chilien Gabriel Boric a déclaré devant le parlement à Santiago que le Chili va rejoindre l'Afrique du Sud dans la procédure judiciaire devant la Cour internationale de justice, accusant Israël de commettre des actes de génocide lors de son agressivité militaire dans la bande de Gaza.
Boric a déclaré hier samedi : « Nous ne cesserons jamais de nous indigner contre les actes aléatoires et totalement disproportionnés des forces armées israéliennes contre des civils innocents, en particulier les femmes et les enfants palestiniens ».
Il a ajouté que le Chili va se joindre à la plainte déposée par l'Afrique du Sud et la soutiendra.
Boric a également condamné les attaques menées par le Hamas contre Israël le 7 octobre dernier et a appelé à la libération des otages israéliens détenus par le Hamas.
Il a dit : « Je refuse d'avoir à choisir entre des actes barbares ».
Le Chili a appelé à un cessez-le-feu immédiat dans la bande de Gaza et à la reconnaissance des deux États - Israël et la Palestine - dans une publication sur la page du ministère des Affaires étrangères sur la plateforme "X".
L'Afrique du Sud avait déposé une plainte juridique à La Haye à la fin de l'année dernière.
La Cour internationale de justice a rendu une ordonnance provisoire exigeant qu'Israël prenne toutes les mesures pour empêcher les actes de génocide et permette l'accès de l'aide humanitaire aux civils.

La Cour a ordonné à la fin du mois dernier l'arrêt immédiat de l'agression israélienne à Rafah dans le sud de la bande de Gaza.

Israël a rejeté les accusations de génocide, affirmant qu'elle exerce son droit à l'autodéfense suite aux attaques du 7 octobre dernier.