Le lancement hier de la Semaine nationale de la migration francophone organisée par l’Union des communautés francophones et acadiennes (FCFA) à travers le Canada.

Le thème de l’édition de cette année de cette semaine riche en activités est « L’héritage de demain ».

Salwa Madri est la directrice du Réseau de l’immigration francophone (RIF) de la province du Manitoba, l’organisme responsable de la coordination des activités de cette Semaine de l’immigration.

« Cet événement est en réalité pour évoquer l’idée de ce que nous laisserons aux générations futures, que ce soit en termes de patrimoine culturel ou social, par exemple », dit Madri à propos de la Semaine nationale de la migration francophone.

« C’est donc un appel collectif à réfléchir aux actions que nous prenons aujourd’hui, que nous avons prises auparavant et qui auront un impact à long terme sur les générations futures », ajoute Madri.

La langue est un des éléments que nous voulons préserver, notamment en transmettant le patrimoine culturel à nos générations futures.

Selon Madri, il est essentiel de soutenir l’immigration car elle représente une opportunité pour les communautés locales francophones.

« Nous travaillons à promouvoir et fournir des services en français afin de pouvoir servir indirectement l’ensemble de la communauté locale aussi », explique Madri.

« Selon le recensement réalisé par Statistique Canada, près de 39 % des immigrants (francophones) utilisent le français comme langue principale à la maison, ce qui est un pourcentage supérieur à celui des Canadiens », ajoute Madri.

Ainsi, les francophones issus de milieux immigrés qui viennent s’établir au Canada gardent la langue française malgré le fait qu’ils résident, dans certains cas, dans un milieu où les francophones sont une minorité.