L'Agence des services frontaliers du Canada (ASFC) a décidé d'interdire l'utilisation du processus appelé « flagpoling » pour obtenir des permis de travail ou d'étude, un processus qui se déroulait à la frontière entre les États-Unis et le Canada.

Ce processus est appelé « flagpoling » car il se réalise aux poteaux des drapeaux situés aux entrées principales de la frontière entre les deux pays, et était utilisé pour accélérer l'obtention des permis de travail et d'étude.

À partir du 23 décembre, les demandeurs doivent soumettre leurs demandes via le ministère de l'Immigration, des Réfugiés et de la Citoyenneté Canada (IRCC), ce qui a entraîné une augmentation significative des délais d'attente pouvant aller de trois à six mois supplémentaires.

L'agence a justifié cette décision en expliquant qu'elle vise à améliorer l'efficacité et la sécurité des frontières, affirmant que ce processus mobilise beaucoup de ressources des agents, ce qui affecte leur capacité à accomplir leurs tâches principales.

Toutefois, les experts ont exprimé leurs inquiétudes quant à l'impact de ces changements sur les travailleurs et les employeurs qui comptaient sur ce processus pour répondre à leurs besoins rapides.

Sont exemptés de cette décision certains cas limités incluant les citoyens américains et les résidents permanents, quelques professionnels sous accords de libre-échange, ainsi que les conducteurs de camions internationaux.

La décision, bien qu'elle vise à renforcer la sécurité et à réduire l'encombrement à la frontière, suscite des préoccupations quant à son impact sur l'économie et le marché du travail canadien.