Le gouvernement canadien a déclaré avoir conclu des négociations avec les États-Unis concernant un accord qui permettrait l'utilisation de la technologie de lancement spatial, de l'expertise et des données américaines pour les lancements spatiaux au Canada.

Le gouvernement a déclaré dans un communiqué de presse que l'accord, qui n'a pas encore été signé, établira les garanties juridiques et techniques nécessaires, tout en assurant le traitement approprié de la technologie sensible.

La ministre des Affaires étrangères, Mélanie Joly, a déclaré dans un communiqué : « L'industrie commerciale du lancement spatial dynamique et en croissance au Canada dépend de sa capacité à collaborer au-delà des frontières ... La conclusion des négociations entre le Canada et les États-Unis signifie que nous sommes à un pas de terminer cet accord, qui, une fois entré en vigueur, placera notre pays en position de leader mondial dans le lancement spatial commercial », selon l'agence Associated Press.

Maritime Launch Services, la société qui développe le premier port spatial commercial au Canada dans le nord-est de la Nouvelle-Écosse, a qualifié l'accord de grand pas en avant pour l'industrie.

Le PDG de l'entreprise, Stephen Matier, a déclaré : « Nous sommes impatients d'accueillir nos clients américains en Nouvelle-Écosse dans les prochains mois alors que nous nous préparons au premier lancement orbital canadien depuis le port spatial de la Nouvelle-Écosse en 2026 ».

Le communiqué ajoute que le gouvernement fédéral est en train de mettre à jour son cadre réglementaire concernant les activités commerciales de lancement spatial, l'industrie connaissant une croissance immense à l'échelle mondiale.

Ottawa espère positionner le Canada comme un leader futur dans les lancements spatiaux commerciaux. Le pays bénéficie d'avantages géographiques, notamment une vaste étendue à faible densité de population et des orbites à haute inclinaison.