Le sommet des dirigeants du G7 débute aujourd'hui jeudi en Italie, avec des attentes d'un accord politique sur la fourniture à l'Ukraine d'une aide d'une valeur de 50 milliards de dollars via les revenus des avoirs souverains russes gelés.

L'agence de presse "Bloomberg" a cité un responsable français au palais de l'Élysée, disant que "les détails techniques de l'accord devront être finalisés après le sommet des dirigeants du G7 qui se tiendra en Italie, ce qui signifie que cela pourrait prendre un certain temps avant d'atteindre un accord final".

Les déclarations françaises sont intervenues après que des responsables américains ont indiqué mardi dernier que les dirigeants des sept grandes puissances industrielles sont parvenus à un accord politique, tandis que des sources proches des négociations à Paris et Washington ont déclaré que l'objectif serait "d'accorder à l'Ukraine les revenus des avoirs russes gelés d'ici la fin de cette année".

Les dirigeants du groupe espèrent parvenir à un accord sur l'utilisation des intérêts provenant des actifs gelés de la banque centrale russe d'une valeur de 300 milliards d'euros (325 milliards de dollars) pour aider Kiev, le mécanisme étant d'utiliser les revenus comme garantie pour un prêt d'une valeur de 50 milliards de dollars.

Les participants au G7 ont averti que, malgré tout accord qui est attendu comme l’un des résultats principaux du sommet, certaines questions restantes sur son fonctionnement restent complexes.

Les questions complexes à résoudre comprennent la manière de structurer les prêts à l'Ukraine, comment partager les risques entre les alliés, et comment garantir que les actifs restent gelés pendant des années.

Le débat sur les avoirs gelés a lieu alors que Washington envisage d'élargir les sanctions sur la vente de semi-conducteurs ("puces électroniques") et d'autres biens à la Russie, visant ainsi des pays tiers comme la Chine, alors qu'elle cherche à restreindre les capacités de la machine de guerre russe en Ukraine.