Les bâtiments de guerre israéliens ont bombardé aujourd'hui, jeudi, la côte de la ville de « Khan Younès » au sud de la bande de Gaza avec des roquettes, en violation du cessez-le-feu lors de son septième jour, qui est entré en vigueur vendredi dernier, et a commencé par un échange de prisonniers, au cours duquel 150 prisonnières et des enfants prisonniers ont été libérés contre 50 colons femmes et enfants.

Des sources médicales et des témoins oculaires ont rapporté que les bâtiments de guerre israéliens ont bombardé la côte de la ville de Khan Younès au sud de la bande de Gaza avec des roquettes, sans qu'il n'y ait eu de blessés signalés.

Les mêmes sources ont ajouté que des avions de l'occupation ont survolé les régions dispersées de la bande de Gaza, malgré la validité du cessez-le-feu au septième jour, tandis que des sources locales ont indiqué que des chars de l'occupation ont tiré avec leurs mitrailleuses vers les maisons des citoyens dans le quartier Al-Nasr de la ville de Gaza.

Le porte-parole de l'armée d'occupation israélienne a annoncé jeudi matin la prolongation du cessez-le-feu temporaire dans la bande de Gaza, alors que les négociations se poursuivent pour de nouvelles phases de l'échange entre Israël et le Hamas.

Cette prolongation intervient après qu'Israël a refusé de recevoir une nouvelle liste comprenant les noms de détenus et des corps d'Israéliens tués pendant la guerre à Gaza, quelques heures avant la fin de la validité du cessez-le-feu qui s'est achevé à sept heures du matin, heure locale, ce qui porte le cessez-le-feu temporaire à son septième jour.

Le Hamas a déclaré ce matin que l'occupation a refusé de recevoir 7 des détenues femmes et enfants aujourd'hui et les corps de trois personnes du même groupe de détenus tués en raison des bombardements israéliens sur Gaza ; en échange de la prolongation aujourd'hui, jeudi, du cessez-le-feu humanitaire temporaire avec les mêmes exigences que les six jours précédents, malgré la confirmation du mouvement que ce nombre est tout ce à quoi le mouvement a pu parvenir concernant les détenus du même groupe faisant l'objet de l'accord.