L'actrice américaine Angelina Jolie a critiqué les frappes aériennes israéliennes sur le camp de réfugiés de Jabalia à Gaza, décrivant la bande de Gaza comme une "prison à ciel ouvert", manifestant sa sympathie envers les habitants du secteur.

L'appel de Jolie intervient quelques jours après qu'elle ait écrit que les attaques du 7 octobre menées par le mouvement "Hamas" contre les Israéliens "ne peuvent pas justifier la perte de vies innocentes" à Gaza.

L'actrice et ancienne ambassadrice de l'agence des Nations Unies pour les réfugiés a écrit sur Instagram : "Ce bombardement délibéré des populations assiégées qui n'ont nulle part où fuir. Gaza est une prison à ciel ouvert depuis près de deux décennies, et elle se transforme rapidement en charnier collectif".

Elle a poursuivi : "40 % des victimes sont des enfants innocents. Des familles entières sont tuées. Et pendant que le monde regarde, avec le soutien actif de nombreux gouvernements, des millions de civils palestiniens - enfants, femmes et familles - subissent une punition collective et sont dépouillés de leur humanité, tout cela alors qu'ils sont privés de nourriture, de médicaments et d'aide humanitaire, en violation du droit international".

Jolie a conclu ses propos en disant : "En refusant de demander un cessez-le-feu pour des raisons humanitaires, et en empêchant le Conseil de sécurité des Nations Unies de l'imposer aux deux parties, les dirigeants mondiaux sont complices de ces crimes".