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Publié: mai 30, 2024
Un groupe d'anciens hommes politiques et d'universitaires actuels éminents a demandé au Premier ministre Justin Trudeau de changer de ton concernant la possibilité d'émettre des mandats d'arrêt contre de hauts dirigeants israéliens.
Dans une lettre commune, le groupe a appelé Trudeau à cesser de suggérer que la Cour pénale internationale commet une fausse équivalence en demandant des accusations contre les dirigeants de Hamas et d'Israël.
L'ancien ministre des Affaires étrangères Lloyd Axworthy et l'ancien procureur général Alan Rock, parmi des dizaines d'autres, ont expliqué que les commentaires de Trudeau sapent son soutien déclaré à la Cour.
Le procureur de la Cour pénale internationale a demandé la semaine dernière l'émission de mandats d'arrêt contre le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou et son ministre de la Défense, ainsi que trois hauts dirigeants du Hamas.
Trudeau n'a pas commenté la demande elle-même, mais a plutôt exprimé des inquiétudes au sujet de ce qu'il a appelé "l'équivalence entre les dirigeants israéliens démocratiquement élus et les terroristes sanguinaires".
La lettre commune porte 375 signatures, y compris d'anciens ambassadeurs canadiens, d'avocats et de militants qui veulent que Trudeau émette une déclaration de soutien "ferme" à la Cour.
Ils ont déclaré "que cela devrait inclure l'engagement à coopérer avec toutes les demandes, y compris les arrestations, et la condamnation des menaces visant les juges de la Cour".
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