Le Premier ministre canadien Justin Trudeau a déclaré que son gouvernement n'est pas prêt à désigner la partie responsable de l'attaque contre l'hôpital baptiste de Gaza, qui a fait environ 500 morts civils.

Cela a été dit lors d'une conférence de presse tenue dans la capitale canadienne Ottawa, jeudi, au cours de laquelle il a abordé l'attaque survenue mardi contre l'hôpital baptiste national dans la bande de Gaza.

Alors que le président américain Joe Biden a affirmé que "l'autre partie" visant les Palestiniens est responsable de l'attaque, le Premier ministre canadien a indiqué que "toutes les preuves ne sont pas encore apparues".

Trudeau a déclaré : "Nous travaillons en étroite collaboration avec nos alliés pour savoir exactement ce qui s'est passé, nous avons vu certaines preuves, mais nous continuerons notre travail jusqu'à ce que nous arrivions à une conclusion finale dès que possible".

Il a souligné que "de nombreuses personnes au Canada ont été directement touchées par les attaques israéliennes contre la Palestine, et qu'ils (au gouvernement) veulent s'assurer des circonstances de l'attaque sans nommer la personne responsable".

Il a insisté en disant : "C'est pourquoi il faut un peu de temps pour traiter cette affaire avec soin".

Depuis quatorze jours, l'armée israélienne continue de cibler la bande de Gaza avec des frappes aériennes intensives qui ont détruit des quartiers entiers et causé des milliers de morts et de blessés parmi les civils palestiniens.

Au petit matin du 7 octobre, le mouvement Hamas et d'autres factions palestiniennes à Gaza ont lancé l'opération "Déluge de l'Al-Aqsa", en réponse aux "attaques continues des forces et des colons israéliens contre le peuple palestinien, ses biens et ses lieux saints, notamment la mosquée Al-Aqsa à Jérusalem-Est occupée".

De son côté, l'armée israélienne a lancé l'opération "Épées de fer", et continue de mener des raids intensifs dans plusieurs régions de la bande de Gaza, qui compte plus de deux millions de Palestiniens souffrant de conditions de vie dégradées, en raison d'un blocus israélien continu depuis 2006.