L'Observatoire syrien des droits de l'homme a déclaré dimanche qu'une frappe « israélienne » avait visé une usine « de voitures iraniennes » dans la région de Homs, au centre de la Syrie, quelques jours après des frappes similaires à Damas et aux frontières libano-syriennes.

L'Observatoire a expliqué que « l'aviation militaire israélienne a mené des frappes aériennes avec 3 missiles, ciblant une usine de voitures iraniennes dans la zone industrielle de Hossia, dans la campagne sud de Homs », ce qui a causé « des dommages matériels ».

Aucun commentaire de l'armée israélienne n'a encore été publié à propos de ces frappes.

Cela intervient alors que les frappes israéliennes intensives se poursuivent dans diverses régions du Liban, en particulier dans le Sud, la Bekaa et la banlieue sud de Beyrouth, causant la mort de centaines de personnes et faisant des milliers de blessés, dont des réfugiés syriens.

L'Observatoire avait indiqué vendredi que 171 réfugiés syriens avaient été tués par des frappes israéliennes au Liban en 12 jours, tandis que des centaines avaient été blessés, alors que les bombardements s'intensifient dans différentes régions du Liban.

Israël affirme cibler des sites, entrepôts et sièges du Hezbollah, qui mène à son tour des frappes transfrontalières sur le territoire israélien, tandis que les puissances mondiales appellent à apaiser le conflit entre les deux parties.

L'Observatoire syrien a condamné ces attaques « visant les civils » et a appelé la communauté internationale et les organisations humanitaires à « intervenir rapidement pour protéger la population, y compris les réfugiés ».

Il a exigé la mise en place de voies sûres pour que les populations puissent fuir les zones visées, ainsi que la fourniture de l'aide humanitaire nécessaire, comme la nourriture, les médicaments et les abris pour les familles affectées.

Il a souligné que le nombre de morts parmi les réfugiés syriens à la suite des frappes israéliennes au Liban a augmenté depuis le début des frappes en octobre 2023, atteignant 202, dont 36 femmes et 50 enfants, en plus de dizaines de blessés.