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Publié: janvier 23, 2024
Un juge fédéral a déclaré que l'utilisation par le gouvernement libéral de la Loi sur les mesures d'urgence au début de l'année 2022 pour disperser les manifestants des convois était déraisonnable.
Le dossier a été porté par l'Association canadienne des libertés civiles, la Fondation du constitution canadienne et des individus qui ont soutenu qu'Ottawa n'avait pas franchi le seuil légal lorsqu'elle s'est appuyée sur cette législation, qui n'avait jamais été utilisée auparavant.
Les deux groupes ont partagé des copies de la décision en ligne.
Des milliers de manifestants en colère contre la réponse du gouvernement à la pandémie de COVID-19, y compris les exigences de vaccination, sont descendus à Ottawa en janvier 2022 et ont fermé des points de passage frontaliers ailleurs. Les manifestants ont bloqué les grands véhicules dans les rues principales de la capitale pendant près d'un mois et ont fait klaxonner leurs klaxons de manière continue pendant plusieurs jours.
Pour déclarer un état d'urgence en matière d'ordre public, la Loi sur les mesures d'urgence exige qu'il y ait une urgence découlant de menaces à la sécurité du Canada qui soient si graves qu'elles constituent une urgence nationale. La loi est soumise à la définition par le SCRS des menaces à la sécurité du Canada.
Le juge fédéral Richard Mosley a également déclaré que la situation créée par les manifestations n'atteignait pas ce seuil.
Il a déclaré dans son communiqué : "Je suis arrivé à la conclusion que la décision de promulguer la déclaration ne porte pas les marques de la raisonnabilité - justification, transparence et clarté - et n'était pas justifiée en ce qui concerne les restrictions factuelles et juridiques pertinentes qui auraient dû être prises en compte".
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