Le projet de train à grande fréquence entre Toronto et la ville de Québec connaît des retards supplémentaires, ce qui augmente l'incertitude quant à son avenir, surtout avec la possibilité d'élections fédérales prochainement suite à l'annonce du Premier ministre canadien Justin Trudeau de ses plans de démission.

Prolongation du délai de soumission des offres

Le gouvernement fédéral a demandé à la fin de l'année dernière une prolongation du délai de soumission des offres pour la réalisation du corridor ferroviaire, ce qui pourrait retarder le choix du partenaire privé du projet de plusieurs mois par rapport à la date initialement prévue à la fin de 2024.

Revers mineur ou menace pour le projet ?

Bien que le retard actuel constitue un revers mineur pour un projet qui s'étend sur plus d'une décennie, certains observateurs estiment que cette démarche annonce des problèmes plus profonds qui pourraient menacer l'ensemble du projet. Certains craignent que le changement de gouvernement lors des prochaines élections mette le projet dans une incertitude, en raison des coûts élevés qui y sont associés.

Projet à long terme et risques politiques

Depuis son annonce, le projet a été décrit comme une étape ambitieuse pour améliorer les infrastructures de transport entre les grandes villes canadiennes, mais il fait face à des critiques concernant son coût et sa viabilité économique. Avec la possibilité d'un changement de direction politique au Canada, il pourrait y avoir des révisions ou des modifications importantes aux plans du projet.

Le projet, qui était considéré comme une pierre angulaire pour moderniser le secteur des transports, pourrait se retrouver suspendu en attendant la clarté du prochain paysage politique.