Les nouvelles de la nomination d'une juge favorable à Israël à la présidence de la Cour internationale de Justice, succédant au juge libanais Nawaf Salam, ont fait la une des journaux, suscitant une large controverse.

Cette nomination intervient dans un contexte d'intensification des critiques à l'encontre du rôle de la Cour dans les affaires liées à la cause palestinienne et au conflit arabo-israélien.

Nawaf Salam, connu pour ses positions équilibrées et son soutien aux causes arabes, occupait ce poste, ce qui offrait aux pays arabes une forte présence à la Cour internationale de Justice. Avec son départ, de nombreuses questions se posent quant à l'impact de cette décision sur les futures décisions de la Cour, notamment dans les affaires sensibles liées aux violations des droits de l'homme et au droit international.

Les analystes estiment que la prise de fonction par une personnalité soutenant Israël pourrait affecter l'intégrité et la neutralité de la Cour dans les affaires concernant l'occupation israélienne et les violations continues en Palestine.

Cependant, l'attention reste portée sur la manière dont la Cour gérera les dossiers à venir, au milieu des appels à rendre justice loin des biais politiques.