Les Nations Unies ont rapporté que plus de 180 000 citoyens ont été contraints de se déplacer en quatre jours en raison de l'agression continue de l'occupation israélienne contre la ville de Khan Younès, au sud de la bande de Gaza.
Le Bureau de la coordination des affaires humanitaires des Nations Unies a indiqué que les « hostilités intenses » récentes dans la région de Khan Younès ont provoqué de nouvelles vagues de déplacements internes à travers Gaza, selon l'Agence de presse et d'information palestinienne "Wafa".
Il a ajouté qu'environ 182 000 personnes ont fui le centre et l'est de Khan Younès entre lundi et jeudi, tandis que des centaines d'autres sont toujours bloquées à l'est de Khan Younès.
L'armée d'occupation a ordonné lundi dernier l'évacuation de certaines parties de la ville du sud, annonçant que ses forces « agiront avec force » là-bas, y compris dans une zone précédemment déclarée « sûre ».
Selon les chiffres des Nations Unies, la grande majorité des 2,4 millions d'habitants de Gaza ont été déplacés au moins une fois en raison des combats.
L'Agence des Nations Unies pour les réfugiés de Palestine (UNRWA) a déclaré vendredi que 9 Palestiniens sur 10 ont été déplacés de force dans la bande de Gaza depuis le début de l'agression.
L'occupation israélienne poursuit son agression contre la bande de Gaza depuis le 7 octobre dernier, ce qui a entraîné la mort de 39 175 Palestiniens, dont la majorité des femmes et des enfants, et la blessure de 90 403 autres, selon un bilan provisoire, avec des milliers de victimes encore ensevelies sous les décombres et dans les rues, que les équipes de secours et de sauvetage ne peuvent atteindre.