Le journal américain "Wall Street Journal" a rapporté hier que les États-Unis exercent des pressions sur Israël et le mouvement palestinien Hamas pour organiser un nouveau cycle de pourparlers concernant les négociations sur un échange de prisonniers et un cessez-le-feu à Gaza
Selon le rapport, il est prévu que les États-Unis envoient cette semaine une équipe de hauts responsables au Moyen-Orient, dans le but de surmonter les obstacles restants et de parvenir à un accord.

L'Égypte, le Qatar et les États-Unis ont déclaré leur intention de proposer des idées pour combler les écarts restants si nécessaire.

Dans un message remis aux médiateurs arabes durant la nuit, le chef du bureau politique du Hamas, Yahya al-Sinwar, a déclaré que "si Israël est sérieuse au sujet des négociations et souhaite la participation du Hamas, elle doit cesser les opérations militaires à Gaza".

Par ailleurs, trois sources iraniennes ont indiqué à l'agence de presse "Reuters" que seul un accord de cessez-le-feu à Gaza empêchera une riposte directe iranienne contre Israël après l'assassinat du chef du bureau politique du Hamas, Ismaïl Haniyeh, à Téhéran.

Un haut responsable de la sécurité à Téhéran a déclaré que l'Iran, aux côtés de ses alliés tels que le Hezbollah, mènera une attaque directe si les pourparlers sur Gaza échouent ou s'ils estiment qu'Israël fait traîner les négociations.

Il a également indiqué qu'en raison du risque croissant d'un conflit plus large au Moyen-Orient après l'assassinat de Haniyeh à Téhéran et du dirigeant militaire important du Hezbollah, Fouad Chaker, lors d'une attaque sur la banlieue sud de Beyrouth, l'Iran a mené récemment un dialogue avec les pays occidentaux et les États-Unis pour discuter des moyens de riposter.